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Au Cameroun, en général, que ce soit en zones rurales ou urbaines, le problème d'emploi des jeunes est réel et demeure préoccupant. Les jeunes de plus en plus pratiquent l'exode rural au détriment de l'agriculture en quête des conditions meilleures de vie. L'activité agricole génère plus de 60% d'emplois. L'objectif principal de cette étude est de déceler l'impact du métier de conducteurs de moto-taxi au Cameroun sur la disponibilité de la main d'oeuvre juvénile agricole. Plusieurs facteurs tels que les conflits fonciers, le chômage, la rudesse liée au travaux agricoles et le salaire dérisoire relatif à cette activité motivent l'exode rural juvénile. La conséquence au plan économique est la hausse des Prix des denrées du fait de l'insuffisance de la main d'oeuvre. Le Benskinat par contre est plus rentable, facile à exercer et permet de satisfaire les besoins primaires et secondaires familiaux. Toutefois, si le Benskinat semble plus prisé par les jeunes, certains parmi eux sont prêts à retourner dans l'agriculture à la seule condition que l'État valorise davantage ce secteur.
About the author
Passionnée des Sciences Sociales, notamment en Sociologie rurale, Madame Dickmi Vaillam Claudette est chercheur à l'IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement) depuis 5 ans où elle y mène des activités de Recherche. A ce jour, elle a obtenu le grade de Chargée de Recherche au sein dudit institut. Elle est auditeur interne à l'IRAD.
