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La réutilisation des effluents urbains pour irriguer les sols de la prairie pré urbaine de la région de Sétif (Nord-est de l¿Algérie) est une pratique ancienne et très répandue. L'étude a été menée pour évaluer l'effet des lombrics sur la redistribution de quelques paramètres de ces sols. La pollution organique des effluents a favorisé l¿abondance lombricienne et a augmenté la charge des sols en éléments nutritifs. Les analyses de sol ont révélé l¿absence d¿une contamination par les métaux lourds étudiés, l¿existence d¿une accumulation des éléments nutritifs et les ETM dans la couche de surface de sol ainsi qu'un transfert très limité de ces derniers en profondeur. Les analyses des turricules ont révélé le rôle des lombrics dans le maintient de la stabilité structurale des sols par la teneur considérable de leurs déjections en matière organique et substances humiques ainsi que dans la biodisponibilité des éléments nutritifs au niveau des sols irrigués. Pour les ETM seul l¿aluminium s¿accumule dans les turricules. Les tissus des vers de terre détiennent une assimilation remarquable des ETM, ce qui indique le rôle bio-indicateur de la contamination des sols par les ETM
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Formation 1996 Bac 2003 Ingénieur d'État en Agronomie 2007 Magister en Génie de l'environnement 2018 Doctorat des sciences en Biologie végétale U Sétif Fonction 2009 membre de labo de recherche RNAMS U OEB 2012 enseignante à l'Université de Khenchela 2016-2019 présidente du comité scientifique de département Écologie et environnement
