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Les antiviraux à action directe ont révolutionné le traitement de l'hépatite C. Ces molécules sont disponibles au Burkina Faso depuis 2016. L'étude rapportée dans cet ouvrage avait pour objectif d'évaluer leur efficacité dans le traitement de l'hépatite virale C, dans un contexte de ressources limitées. Elle incluait les patients traités par des AAD au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou entre le 1er mars 2016 et le 30 septembre 2019. Au total 76 patients ont été inclus, dont 20 (26,3%) avaient une fibrose sévère ou une cirrhose. Les patients étaient de génotype 2 (73,7%), 1 (21%), 4 (2,6%) et 5 (2,6%). Les protocoles thérapeutiques utilisés étaient le sofosbuvir-ribavirine, le sofosbuvir-velpatasvir ± ribavirine, le sofosbuvir-lédipasvir ± ribavirine et le sofosbuvir-daclatasvir ± ribavirine. L'efficacité globale du traitement était de 94,4%, avec un excellent profil de tolérance. Le protocole sofosbuvir-ribavirine majoritairement utilisé dans notre étude, n'est actuellement plus recommandé. Cette étude aborde les difficultés d'accès au traitement en Afrique sub-saharienne et le challenge économique que représenteraient le dépistage universel.
About the author
Jamila ABDOURAMANE SOLI: hépato-gastroentérologue. Elle exerce à l'Hôpital Général de Référence de Niamey au Niger.Arsène Roger SOMBIÉ: professeur titulaire, praticien au service d'hépato-gastroentérologie du CHU-Yalgado OUEDRAOGO.Alain BOUGOUMA: professeur titulaire, chef du service d'endoscopie diagnostique et interventionnelle du CHU-Yalgado
