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La place qu'occupe le médecin généraliste (omnipraticien) dans les soins médicaux primaires, le conduisent à être impliqué pleinement dans la pratique de santé mentale.Les politiques actuelles de santé mentale à travers le monde prônent l'intégration de soins psychiatriques aux soins de santé primaire, accordant ainsi une place importante à l'omnipraticien dans le dépistage et le soin des troubles mentaux.L'Algérie ne fait pas exception à cela et ce d'autant plus qu'on relève une augmentation croissante de la pathologie mentale dans la population générale avec en parallèle une couverture spécialisée disparate. Cet état de fait, est à l'origine d'une sollicitation par la population de l'omnipraticien dans les soins psychiatriques.Ce dernier, est de ce fait intégré dans le circuit de soins, et nous oblige à nous poser la question sur sa représentation, son vécu et ses compétences... Il m'est apparu au cours de mon exercice professionnel en psychiatrie qu'un ensemble d'expériences, de connaissances, de croyances et de valeurs influencent encore la façon dont l'individu perçoit la maladie mentale et réagit à cette perception. Le médecin généraliste n'échappe pas à cela.
About the author
Khedidja Bessedik est professeur en psychiatrie à l'EHS psychiatrique Frantz-Fanon de Blida en Algérie, elle est chef d'un service de psychiatrie adulte depuis 2018. Elle enseigne à l'université de médecine de Blida et d'Alger. Elle est née le 19 août 1983 dans la ville de Chlef (Algérie).
