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Hier, le temps nous manquait. Aujourd'hui, il nous prend à la gorge. Super-maman, super-papa, même combat : entre carrière et vie de famille, c'est la course permanente. Les agendas surchargés sont devenus la norme. Une réalité qui a commencé à tarauder Olivier Pintelon lorsque sa femme et lui ont repris le chemin du travail, après la naissance de leur fils. « Mais comment font les autres ? » se demandait-il. Jusqu'à ce que la nourrice lui pose un jour une autre question : « Et votre femme, quand compte-t-elle passer à temps partiel ? »
Dans Ce temps qui nous manque, Olivier Pintelon s'interroge sur le bien-fondé de la semaine de travail classique pour les ménages à double revenu. Un jour ne comptera jamais que vingt-quatre heures, une semaine jamais que sept jours. Nous ne pourrons rien y changer. En revanche, sommes-nous contraints par quelque loi naturelle à passer le plus clair de notre vie active à courir, courir et encore courir ? Dans cet ouvrage, Olivier Pintelon rassemble des récits, exhume des textes anciens, porte le regard au-delà de nos frontières. Pourquoi la Suède expérimente-t-elle la semaine de trente heures, quand le sujet reste tabou en Belgique ? Une réflexion édifiante sur la façon dont hommes et femmes pourraient combiner demain travail, famille, engagement social et temps pour soi.
