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L'arrivée de l'hypermobilité dans nos modes de vie depuis les années 1960 a entraîné une lecture et un façonnement différent pour nos villes. Notamment le modèle d'urbanisme américain illustre bien ce propos. Le Campus Universitaire de la Bouloie à Besançon représente un exemple d'urbanisme distendu où les différents programmes sont éparpillés. Le manque de densité entraîne une certaine distance entre dans les rapports que le site établit avec ces usagers. On se sent dépassé par l'échelle. Nous constatons que ce qui fait l'attractivité ou l'ambiance d'une ville agréable à vivre est justement la ville en elle-même. Les centres historiques, ou centre villes nous offrent justement cette sensation. Les humains de par leur nature ont besoin de se rassembler, parfois de manière instinctive, on aime être " là où les autres sont ". La densité urbaine est favorable à ce type de besoin. Le caractère mixte de ces édifices, crée une dynamique de ville propice à la génération d'une multiplicité d'actions différentes les unes des autres. La ville de demain ne se fait pas par grandes opérations mais par petites touches citoyennes.
About the author
Architecte urbaniste, originaire de Mexico. J¿ai réalisé mes études universitaires à Paris et passé une année d¿échange à Sao Paulo où je me suis notamment intéressée à la question des transports en commun. Je suis fortement engagée dans la démarche environnementale, le bien être et le développement humain.
