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Excerpt from Revue des Études Juives, 1897, Vol. 35: Publication Trimestrielle de la Société des Études Juives
Il suffit de lire ce texte avec réflexion et sans prévention pour reconnaitre qu'il renferme des mots, des phrases entières, échap pés du Symbole de Nices, qui n'ont pu être écrits que par un auteur convaincu de la mission messianique de Jésus, de la vérité de son enseignement et même de son essence surnatu relle, sinon précisément de sa divinité, en d'autres termes, par un chrétien. Je fais allusion à ces passages: homme sage, s'il faut l'appeler homme'. Maltre des hommes qui reçoivent avec plaisir la vérité cetut-tà était le Christ.. Il ressuscite le troisième jour comme l'avaient annoncé les divins prophètes etc. Comme nous savons de source certaine que Josephe n'était pas chrétien; comme, en sa qualité de juif convaincu et or thodoxe, il devait avoir peu de sympathie pour la religion nou velle, qui, à l'époque où il écrivait, avait rompu définitivement avec la synagogue; comme, enfin, il ne témoigne d'aucun goût ni même d'aucune intelligence pour le mouvement messianique, allant jusqu'à interpréter en faveur de Vespasien les prophéties qui s'y rapportaient la conclusion nécessaire, évidente, c'est que Flavius Josephe n'a pas pu écrire notre texte tel qu'il se lit dans les manuscrits. Leur accord unanime prouve seulement que l'interpolation est très ancienne, plus ancienne qu'eusébe, puisque cet historien (qu'on a soupçonné sans raison d'en être l'auteur) lisait le passage sensiblement comme le présentent une manuscrits; tous, d'ailleurs. Dérivent d'un archétype unique, déjà fortement altéré.
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