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Le présent travail donne un aperçu des indicateurs fondamentaux liés à l'accès et aux usages des TIC aussi bien par les ménages que par les individus. On constate à ce niveau une forte dépendance entre les variables d'accès et d'usages des TIC et les variables sociodémographiques et économiques. Dans le second temps, cette contribution permet de mettre en évidence l'existence au Burundi, des taux d'accès et d'utilisations différents selon les caractéristiques des individus. Il apparaît donc qu'une fracture numérique subsiste selon l'âge, le sexe, le niveau d'éducation, le niveau de revenu. En effet, comme le montre cette communication, trois classes ont été dégagées selon les variables d'accès et d'usages des trois technologies à savoir le téléphone mobile, l'ordinateur et l'internet. En dernier lieu, concernant les déterminants de la fracture numérique au Burundi, le constat est que est que les variables sociodémographiques et économiques, toutes choses égales par ailleurs, à savoir le milieu de résidence, le niveau d'éducation de l'individu, l'âge, le genre, le lien de parenté avec le chef du ménage et le niveau de revenu influencent la probabilité d'être fracturé numérique.
About the author
Agé de 37 ans, Alain NDIKUMANA est Ingénieur Statisticien de formation de l¿Université du Burundi. Depuis 2008, il a presté en qualité de chercheur dans différents centres de Recherche entre autre le Centre Universitaire de Recherche pour le Développement Economiques et Sociales et Co-Investigateur National pour le compte du réseau Afrobarometre.
