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Excerpt from Histoire Financière de la France Depuis 1715, Vol. 4: 1797-1818; La Fin de la Révolution, le Consulat Et l'Empire, la Libération du Territoire
Pers'onne' ne saurait contester au Consulat la gloire d'avoir ces - maux. Le nouveau gouvernentt eut des débuts extrêmement difficiles, 1nais' ces difficultésïmémes eurent l'avan tage de faire nettement ressortir sa volonté très arrêtée de rom pre avec les procédés employés avant'lui dans des cas semblables les emprunts forcés, les confiscations, les 1édùcfions arbitraires, la guerre à la propriété, avaient bien décidément fait leur temps. L'opinion publique fut rassurée et la confiance reconquise, cette condition indispensable de tout succès en finance. Une admin'is tration vigoureuse, diligée par des hommes très heureusement choisis, laborieux, compétents, et d'une haute; tenue morale, animés.'d'unvesprit essentiellement pratiq.e, fit cesser l'anar chic et créa les institutions nécessa1res,:direction des contributions directes, Obligations des receveurs généraux, Banque de France, percepteurs. 'd'heureuses améliorations furent accomplies ou pré parées dans l'assiette et dans la perception de l'impôt, pour l'avantagééommun et du contribuable et_du fisc. On réussit à rétablirle paiement des rentes en numéraire, chose inconnue depuis dix ans, et par là à déterminer une hausse des fonds publics 'véritablcment prodigieuse. 'le déficit Îfut atténué, un instant presque s11pprimé. En toutes choses, d'ailleurs, la politi que essentiellement réparatrice du Consulat pansait les. Plaies faites par la Révolution, et la paix rétablie à l'intérieur, un ins tant même à l'extérieur, paraissait devoir louvrir pour le pays l'ère'de la prospérité.
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