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Depuis plusieurs décennies des écrits des auteurs comme Kazadi T.( 1991), Dupriez H. (1997), Mugangu M.(2004), CIALCA (2002 et 2004), PNUD (2009), FAO (2009), Kamulete M.(2013), Masirika A.(2013), etc. rapportent qu'il y a une crise agricole au Bushi à tel point que la population n'est plus à mesure de satisfaire à sa demande alimentaire intérieure. Les causes retenues en sont multiples. Pour faire face à ce défi, les acteurs impliqués dans la vulgarisation agricole continuent à mettre un accent particulier sur des actions en vue d'une intensification agricole. L'on constate cependant un faible taux d'adoption de ces technologies. Les résultats de cette recherche confirment que l' adoption de l'intensification agricole à grande échelle au Bushi dépend de l'effectivité de la combinaison des facteurs ci-après pris par groupes : la prise en compte de l'état civil, la taille des exploitations agricoles, la disponibilité de la main d'oeuvre, l'appartenance des chefs de ménage à une association de développement, l'accès aux marchés urbains, l'exercice par le chef de ménage d'une activité non agricole, l'accès des ménages aux intrants (semences améliorées, fertilisants et pesticides),
About the author
Jean-Pierre CIRIMWAMI Kashangabuye, Doctorant à l'ESSA/Université d¿Antananarivo-Madagascar est enseignant ¿ chercheur à l¿Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu / Sud-Kivu en RD Congo. Il a une longue expérience en topographie ; aménagements hydro-agricoles ; hydraulique rurale et agricole ; agrobusiness; structuration paysanne.
