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La question de l'endettement et du désendettement telle que nous la percevons nous a poussé à accorder un intérêt particulier à l'interaction entre les différentes logiques qui motivent l'endettement et le désendettement d'un pays en développement, et dans le cas qui nous intéresse de l'Algérie. Des logiques internes de reproduction du pouvoir politique de la couche dirigeante et des logiques qui sous-tendent les relations externes du pays, notamment avec ses bailleurs de fonds. La question de départ était de comprendre pourquoi un pays détenant d'importants revenus qui proviennent de ses ressources naturelles déciderait-il de mettre une partie importante de ses fonds dans les caisses des institutions financières étrangères au lieu de les investir dans le bien-être de sa population. Pour y répondre, nous avons passé en revue l'évolution historique de l'économie algérienne depuis son indépendance, ce qui nous a permis de dresser un schéma reflétant la complexité et la particularité de la problématique de l'endettement algérien qui était certes économique, mais également éminemment politique.
About the author
Suite à l'obtention un bachelor en art et science, majeur science politique, de l'université Concordia, à Montréal, Mohamed Gouasmia s'est tout de suite embarqué dans aventure de maîtrise en économie politique à l'université du Quebec à Montreal UQAM. Le développement durable est une valeur centrale autour de laquelle Mohamed a dédié son énergie.
