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Dans cet article, un modèle markovien a été utilisé pour analyser la dynamique de la pauvreté au Congo en supposant que les changements d'états de pauvreté observés au niveau des ménages suivent un processus de Markov fini et à temps discret. La méthode descriptive a été utilisée pour calculer les indicateurs associés à la matrice de transition issue de la chaîne de Markov. Ces différents indicateurs issus de la matrice de transition ont permis d'apprécier la mobilité des ménages. Les données utilisées sont issues des enquêtes ménages et un panel synthétique a été constitué. Au terme de l'analyse, il ressort que les ménages congolais sont mobiles dans la pauvreté. Cette mobilité n'est pas assez importante. La plupart des ménages restent dans leurs états initiaux. Par conséquent, la réduction de l'extrême pauvreté se fait lentement et il faut 15 ans pour la réduire. Les politiques de lutte contre la pauvreté mises en oeuvre entre 2005 et 2011 n'ont pas permis une proportion importante des ménages de sortir de la pauvreté. Mots clés : Congo, panel synthétique, dynamique de la pauvreté, Chaîne de Markov, pauvreté chronique
About the author
Séverin Aimé Blanchard OUADIKA est cadre supérieur à l¿institut national de la statistique du Congo. Il a assumé aussi la fonction d¿assistant de recherche au bureau pays du PNUD. Diplômé de l¿ENSEA d¿Abidjan (Côte d¿Ivoire) et doctorant en sciences économiques. Il est chargé de cours d¿économétrie à l'Université Marien Ngouabi.
