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La sous-région d'Afrique Centrale est très peu attractive en ce qui concerne la coopération décentralisée. S'il faut faire la comparaison, on peut affirmer sans risque de se tromper que la région de saint Louis au Sénégal mobilise à elle seule plus d'acteurs français que tout l'Afrique Centrale et le Cameroun. Face à ce constat, on peut bien se poser la question de savoir pourquoi les Collectivités Territoriales du Cameroun et celles de la sous- région n'attirent pas les collectivités françaises dans le cadre de la coopération décentralisée. Un tel questionnement nous oblige à jeter un regard critique sur le processus de décentralisation en cours au Cameroun. A l'analyse de la conduite de cette reforme au Cameroun, on se rend bien compte que d'un certain nombre de facteurs pouvant expliquer ce constat. Parmi ces éléments, nous pouvons citer l'absence de portage de cette politique publique,l'amateurisme des acteurs en charge, le manque d'une volonté politique avérée, le jeu d'acteurs et bien d'autres. Malgré un contexte général compliqué et complexe,le livre propose quelques pistes de diversification de ressources de financement et relève quelques préalables à l'accès à ces fonds.
About the author
Joseph Anicet NKE, Coordenador da Rede Local de Finanças Públicas (REFILA) e da Rede do Orçamento Participativo Aberto dos Camarões (COPB). Perito/consultor em finanças públicas, perito SIM_ba; membro do grupo de referência da sociedade civil para a transparência das finanças públicas nos Camarões/especialista em dados abertos/investigador do IBP.
