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Le développement industriel et les activités anthropiques entraînent, d'une part, une contamination des écosystèmes par de nombreux polluants en particulier les éléments trace métalliques (ETM) et, d'autre part, une salinisation des sols et des eaux. Les halophytes sont reconnues par leurs tolérances au sel et par leurs potentialités de croissance dans des conditions fortement stressantes. La présente étude a porté sur certains traits physiologiques et biochimiques de deux halophytes autochtones de la Tunisie et à intérêts Suaeda fruticosa et Atriplex halimus. Nos résultats montrent que la tolérance chez les deux halophytes est assuré par une combinaison de plusieurs mécanismes physiologiques et biochimiques: Une augmentation des teneurs en phytochelatines en réponse aux stress métalliques pour assurer la chélation des ETM toxiques. Une implication des phytohormones comme des régulateurs dans la réponse de ces deux espèces au stress métallique induit notamment par le Cd et le Cu. A titre d'exemple, nous remarquons une synthèse de l'acide jasmonique chez Atriplex halimus et de l'acide salicylique chez Suaeda fruticosa.
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Insaf Bankaji, Docteur en Biologie, études d'écophysiologie végétale à la Faculté des Sciences de Bizerte, Tunisie.
