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Nous avons mené une étude préliminaire portant sur la mise en place d'un registre du cancer au Sénégal sur une période de trois mois allant du 01 Janvier au 31 Mars 2010. Il s'agissait d'une étude non exhaustive, menée au niveau de cinq structures sanitaires de la ville de Dakar (HOGGY, HALD, FANN, HPD et Institut Joliot Curie) sur des patients adultes. L'objectif de ce travail était d'étudier la fiabilité et la faisabilité d'un enregistrement en ligne des données des patients cancéreux afin de donner des recommandations claires en vue du démarrage du registre du cancer au Sénégal. A la fin de cette étude, 289 cas ont été recensés parmi lesquels 44% (127 cas) sont des hommes et 56% (162 cas) sont des femmes avec un sex ratio de 0,8. Cette prédominance féminine est habituelle dans la littérature, c'est le cas du registre dans la région du grand Casablanca. Le mode de diagnostic principal était essentiellement histologique avec 76% des cas. Les autres bases diagnostiques ont été la clinique, la biologie et la radiologie du fait de la spécificité de certaines localisations mais également de la prédominance de la suspicion comme base diagnostique dans nos structures sanitaires.
About the author
Oumar BA est Dr. en Science Politique de l'Université Montesquieu. Il est expert des PECO, de diplomatie-géopolitique-géostratégie et relations internationales. Membre du Comité scientifique de la Revue internationale en évaluation du développement (RIED de l'ENAP/Québec); il est diplômé de l'IEP Bordeaux, du CEDS Paris et a été Consultant ONU.
