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Il est ressorti de nos travaux de recherche sur le gombo que la production des variétés Tomi et Koto est sous l'influence de la saison des pluies qui correspond à la période de leur abondance sur le marché et la saison sèche à leur pénurie. Selon la préférence, 53 % de la population interrogée choisissent le type Tomi contre 33 % le type Koto. La culture du gombo est dépendante de la culture de l'igname. Les rendements du gombo sont élevés pour des semis effectués en mars et juin (6 à 7 t/ha) et faibles pour ceux de septembre (4 à 5 t/ha) et décembre (1 à 3 t/ha). L'arrosage du gombo est nécessaire en juillet et août mais obligatoire pour les semis de septembre et décembre. Quelle que soit la période de culture à Bouaké, l'application, avant le semis de 250 kg/ha de NPK10-18-18 en apport de fond et de 200 kg/ha d'urée, en renforcement, à 60 jours après, améliore le rendement du gombo Tomi (6 t/ha en moyenne contre 2 t/ha pour le régime sans engrais). Des recherche complémentaire sont nécessaires pour définir les régimes d'arrosage appropriés afin d'augmenter les rendements du gombo de 1 à 3 t/ha à plus 7 t/ha en saison sèche.
About the author
Ingénieur Agronome, titulaire d'un Doctorat enBiologie Végétale obtenu 2005 à l'Université deCocody-Abidjan en Côte d'Ivoire, Chef deprogramme Cultures Maraîchères et Protéagineusesde mon organisation (CNRA) de 2008 à 2018, je suis actuellement le Directeur Régional de cette structure pour le Nord de la Côte d'Ivoire depuis juillet 2018.
