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Aujourd'hui la mondialisation et l'achèvement du processus de libéralisation confrontent l'économie sénégalaise aux réalités d'une concurrence planétaire qui rend plus décisive encore la question de sa compétitivité. La hausse des prix ne cesse d'amputer le surplus du consommateur, alors que la baisse des prix des produits agricoles réduit le revenu du cultivateur qui ne sait plus à quel saint se vouer. Sur le plan social le père de famille sénégalais ne parvient toujours pas à régler les problèmes de la dépense quotidienne, le jeune sénégalais hypothèque sa vie en traversant l'océan atlantique en pirogue pour pouvoir espérer mieux, les enseignants et des étudiants grognent, les familles et les firmes sont écoeurées et plongées en permanence dans le noir des délestages, bref c'est le sauve qui peut dans ce Sénégal post-alternance où la carence et la pénurie sont devenues les règles. Une question demeure sans réponse : quel est le bon médecin pour le Sénégal ? La réponse à cette question constitue l'objet de cette étude qui s'articule autour d'une ambivalence conceptuelle à cheval sur la stratégie de développement et la lutte contre la pauvreté au Sénégal.
About the author
Mamadou Khary DIOP doctorant en économie à l''Université de Dakar (UCAD), titulaire d''un DEA en économie industrielle et d''un DEA en management des organisations; enseignant-chercheur en économie et en management, à l''Institut Supérieur de Management de Dakar (ISM-Dakar); intervient dans les Centres Universitaires Régionaux (CUR)du Sénégal.
