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L'histoire de ce petit livre, publié sous le titre L'amour ne peut
mourir, est singulière : d'une part, le récit de l'enfance Marcel Van
est parvenu providentiellement entre les mains du Père Marie-Michel,
plus de trente ans après sa mort dans un camp de
rééducation, au Viêt-nam du Nord ; d'autre part, depuis la première
publication, les rééditions se sont succédées et le phénomène ne
cesse de s'amplifier. Surtout, des jeunes, des hommes et des femmes
de tous âges et de toutes conditions ont été bouleversés par cette
rencontre.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui a eu une telle importance
dans la vie terrestre du petit Van, semble l'avoir aussi précédé dans
son impact posthume sur les coeurs et les âmes. Cette influence est
d'autant plus remarquable que la vie de Van, enfant espiègle, enfant
audacieux, enfant envahi de Dieu, mais aussi enfant de la rue, enfant
persécuté jusque dans son intimité, a connu des conditions de vie
bien différentes des nôtres dans un Viêt-nam lointain.
Pourtant, son intrusion mystérieuse dans nos vies intervient en un
moment clef de l'histoire d'un monde dont le centre de gravité se
déplace vers l'Asie. Témoin tonique d'une grande espérance, il
bouscule nos peurs et nos individualismes. Enfant lumineux quoique
blessé, il dénonce les dérives monstrueuses de nos sociétés. Victime
des idéologies mais aussi des hypocrisies, il débusque l'universalité
du mal.
Mais c'est surtout un témoin bouleversant de l'Amour. En cela, il
est devenu pour beaucoup un ami. Nous n'en sommes probablement
qu'à une première approche d'une des grandes aventures mystiques
de notre temps.