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La nécessité de réformer les comportements individuels face aux dérèglements du climat et à la détérioration des ressources naturelles n'est pas discutable. Mais les imprécateurs de l'urgence écologique qui prédisent l'apocalypse ont plongé notre société dans un état d'angoisse qui fige toute réflexion critique. Cet ouvrage expose les origines idéologiques des mouvements écologiques et leur évolution. Du IIIe Reich au grand renouveau des années 1960 avec ses combats emblématiques et fondateurs, n'est-ce pas finalement une conception commune de l'écologie, qui s'en remet à la puissance publique pour assurer l'équilibre de la biosphère ? Cette conception dirigiste a eu pour effet de faire voler en éclats la philosophie humaniste issue des Lumières et de réduire en cendres les libertés individuelles. Cette révolution de la place de l'humain dans l'environnement n'a-t-elle pas pour but, ni plus ni moins, de parvenir à remplacer le gouvernement des hommes par celui de la
« nature » ? Il s'agit bien là d'un nouveau totalitarisme vers lequel tendent consciemment ou inconsciemment ceux qui ont désormais placé le principe de précaution en tête de notre constitution et en font la loi des États par l'adoption de traités internationaux. N'y avait-il pas une autre voie ?