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Un dissident au KGB
L'histoire du KGB compte de nombreux espions passés à l'Ouest ou devenus agents doubles, mais Viktor Orekhov est le seul officier chargé de la répression des dissidents qui adhéra à leur combat.
Moscou, août 1978. Le capitaine du KGB Viktor Orekhov est arrêté et condamné à huit ans de réclusion dans un camp au régime sévère. Deux ans plus tôt, cet officier responsable de la surveillance et de la répression des « ennemis intérieurs » a décidé, au péril de sa vie, d'aider et de protéger ceux qui se battent pour les droits de l'homme et la liberté en URSS.
Après une deuxième condamnation aux travaux forcés, Viktor Orekhov apprend qu'un contrat a été passé sur sa tête par ses anciens supérieurs. En 1997, toujours menacé, il est contraint à l'exil.
Il vit aujourd'hui aux États-Unis sans papiers, sans identité, sans téléphone...
Nicolas Jallot a retrouvé ce héros inconnu, cas unique dans l'histoire, qui pour la première fois accepte de raconter son parcours.
« Je suis mort le 11 avril 1997. Ou, plus précisément, je n'existe plus depuis cette date, ma vie n'a plus aucun sens. Le soir, je suis un anonyme livreur de pizzas qui, au volant de sa voiture, se remémore un passé douloureux et compliqué sans pour autant regretter les actes qui l'ont forcé à quitter sa terre natale. »
Ce récit poignant retrace la vie d'un homme, d'un « juste » victime de son honnêteté et de son courage.
