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L'objectif affiché aujourd'hui par les politiques d'action sociale
des pays développés est de favoriser, pour tous, la liberté
d'accomplir un projet de vie et de participer à la vie sociale.
Quelle en est la pertinence et quels sont les moyens réels mis en
oeuvre pour l'atteindre ? Quelle sera l'implication des associations
dont le rôle est plus ou moins bien accepté ?
Fondées sur un nouveau cadre normatif (lois sur l'allocation
personnalisée d'autonomie - 1999, sur l'action sociale et médico-sociale
- 2002, ou pour les personnes handicapées - 2005), ces
politiques ne sont pas sans risque pour les personnes vulnérables
comme pour les professionnels, car elles résultent d'une
interprétation partielle et partiale des principes de justice sociale.
Les associations pourraient, par leur «fonction tribunitienne»,
appeler à plus de cohérence entre les principes affichés et les
moyens réels mis en oeuvre.
Cet ouvrage accessible sera d'une grande utilité pour les
professionnels, car il formule les difficultés et les dilemmes
rencontrés dans l'application de ces récentes lois. Constamment
à l'interface de l'économie, de la science politique et de la
sociologie, il aidera les décideurs à penser les nouveaux services
sociaux.
Ce texte a reçu le Prix de l'ADDES 2006 (Association pour le
développement de la documentation sur l'économie sociale).