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Les femmes Bakola/Bagyelli s'inscrivent dans une démarche d'action. Et ces actions sont l'expression de leur vision du monde et de leurs aspirations sociales. A travers leur témérité et leur engagement permanents dans l'économie rurale et agricole, elles démontrent leur volonté à oeuvrer pour le développement socio-économique des campements. Cependant, malgré les nombreuses transformations survenues au cours des deux dernières décennies dans la société pygmée les conditions de vie des femmes Bakola/Bagyelli n'ont pas connu une amélioration subséquente. Pour parvenir à l'autonomisation des femmes Bakola/Bagyelli, nous suggérons quatre stratégies que sont : (1) la promotion et la mise en place des groupements d'entraide féminine au sein des campements; (2) la promotion et le développement du secteur agricole ; (3) l'accès des femmes à la formation professionnelle à travers les Centres de Promotion de la Femme ; et (4) l'accès aux micro-crédits pour leur donner les possibilités de développer des activités génératrices de revenus.Certes, notre recherche est locale et circonscrite dans le temps, mais elle décrit un phénomène significativement répandu en milieu rural.
About the author
Bernard Aristide BITOUGA est diplômé d¿études supérieures dans le domaine des sciences sociales. Il est membre de la Société des Africanistes. Ses domaines de recherche explorent les questions liées aux peuples autochtones, les problématiques de développement, la mise en ¿uvre et le suivi-évaluation des projets et l¿anthropologie religieuse.
