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L'Occident est plongé dans une crise globale telle qu'il n'en a jamais connue. Une crise économique, financière, écologique, morale et politique.
Le leadership des États-Unis est contesté et fragilisé, et quand un pouvoir se sent fragile, il cherche un responsable à désigner à son peuple, un ennemi vers qui détourner une colère qui pourrait sans cela, s'abattre sur ses dirigeants.
Tout est bon pour éviter de dire la vérité aux gens : que le système est foutu et qu'il va bientôt s'effondrer.
La Russie de Vladimir Poutine a été choisie pour tenir ce rôle d'« ennemi numéro 1 ».
La guerre en Ukraine, les sanctions économiques, la négation du rôle des Russes dans la victoire contre le nazisme, la russophobie des médias occidentaux ; tout confirme que c'est bien cette option qui a été prise.
Les choses changent. L'intervention de la Russie contre les terroristes de Daech, la mise à jour du rôle ambigu de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie ont pris de cours la diplomatie occidentale et l'ont conduite à des extrémités dans la propagande antirusse que l'opinion mondiale est de moins en moins disposée à avaler.
De nombreux pays dans le monde commencent à se détourner des Américains et des Européens pour se tourner vers les Russes, c'est le cas de la Turquie par exemple.
Car il apparaît de plus en plus que la Russie de Vladimir Poutine pourrait être la seule puissance capable de faire dévier de la catastrophe finale le train fou de la mondialisation.