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Ce travail de recherche porte sur l'oeuvre du poète espagnol contemporain Ángel González (1925-2008), dont la poésie, usuellement qualifiée de " sociale ", est marquée par le contexte du franquisme contre lequel elle s'éleva. Cette nouvelle approche, basée sur l'étude de la sémantique, de la syntaxe, de la métrique et des poèmes comme unités de sens, montre la manière dont l'écriture met en scène à travers le prisme du corps le passage de l'intériorité du moi vers l'extériorité du monde, et réciproquement. Elle permet d'envisager ce que signifie le corps dans cette oeuvre et dans quelle mesure il participe de l'écriture poétique de l'auteur, du parcours d'un locuteur hanté par la question du temps, de l'amour, de Dieu, de la cité, de la création, à travers une expérience de vie et d'écriture à la fois " âpre " et " suave ".
List of contents
Contenu : Le temps: formes poétiques de l'usure et présence du sujet - Du corps aimé au monde - La question de Dieu : ce que révèle le corps - Perception et critique de la cité : expérience critique et stylisation - Quand le poème devient corps : itinéraires et mutations.
About the author
L'auteur : Bénédicte Mathios (1969) est professeure à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Elle travaille sur la poésie contemporaine hispanophone. Elle a écrit et publié une thèse sur le sonnet à l'époque franquiste axée sur trois thématiques : fixité et transgression, intertextualité et énonciation, métatextualité. Ses publications ultérieures portent sur le devenir des formes fixes (sonnet, épopée, élégie), la métapoésie, les pratiques transesthétiques en poésie, la poésie visuelle, dans l'oeuvre de poètes contemporains hispanophones.