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Dans une globalisation commerciale bovine, l'Afrique centrale est mal intégrée d'un point de vue économique et présente des flux commerciaux très faibles, malgré l'existence de deux processus d'intégration régionale: la CEMAC (Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale) et la CEEAC (Communauté économique des États d'Afrique centrale). En effet, bien que le manque d'organisation et de structuration des flux et des circuits de commercialisation, les produits animaux sont sources de richesse, d'échanges et de dynamisme importants dans cette partie de l'Afrique. Le Cameroun est le principal carrefour et occupe une place importante dans ces échanges et l'élevage offre une contribution non négligeable à la production de richesse du pays, en particulier l'élevage bovin joue en plus un rôle socio-économique particulier pour les populations pastorales. D'ici 2035, la population va encore augmenter, et le besoin en protéine d'origine animale va doubler. La décision d'ordre politique doit restructurer la filière au travers d'une batterie de programmes et de projets; le gouvernement doit accentuer les efforts envers le bétail pour capitaliser sur l'important potentiel.
About the author
Abdoulay Mfewou, Enseignant-Chercheur à l'Université de Dschang-Cameroun et Chercheur associé à l'Université Paris-Diderot. Aboubakar Njoya, Directeur des Programmes au CORAF/WECARD (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles) et Ingénieur Agronome-Zootechnicien. Oyep Engola J., Agro-économiste au CRED
