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« L'été fut la saison de Diana. Elle est née un 1er juillet, s'est mariée un 28 juillet, a divorcé un 28 août, s'est éteinte un 31 août. Elle aimait le soleil, les rires, ses enfants, recherchait en vain le grand amour. Elle voulait donner un sens à sa vie, parcourir le monde, se reconstruire. Elle s'éloignait de plus en plus de l'aristocratie qui depuis son divorce l'avait rejetée, elle rêvait d'exil, même si elle savait que sa vie était à Londres auprès de ses fils...
Et puis le silence, la fin, l'adieu. Elle est morte sous terre, dans l'ombre étouffante d'un tunnel, la nuit, loin de ceux qu'elle adorait, au côté d'un homme qu'elle ne connaissait que depuis vingt-cinq jours. Diana qui croyait tant à la réincarnation s'est transformée en mythe.
Diana n'avait que trente-six ans, elle était au firmament de sa beauté, elle symbolisait la femme libre, maîtresse de sa destinée, indomptable, passionnée. Une héroïne des temps modernes qui a disparu un soir d'été, à l'aube de sa vie de femme. »
Vingt ans après sa disparition, les princes William et Harry se sentent enfin libres d'évoquer sa mémoire et son héritage. Ce document qui se lit comme un roman raconte un moment de l'histoire britannique où le coeur prit le dessus sur la raison, un chapitre nommé Diana.
