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En matière de lutte contre les vecteurs du paludisme, les traitements insecticides ont pour but de réduire au maximum la densité des anophèles vecteurs. Les insecticides utilisés dans le cadre de ces traitements répondent à des normes standardisées suivant la cible et l'environnement. Etant donné que les outils de la lutte antivectorielle sont utilisés dans les conditions naturelles et domestiques, il est important d'étudier les facteurs qui déterminent la rémanence de ces traitements insecticides. La rémanence étant, dans le domaine des sciences, la subsistance d'un effet après la disparition de la cause. Dans le contexte Entomologique, la rémanence d'un traitement insecticide est déterminée par deux facteurs : le taux de knockdown ou taux de moustiques assommés, et le taux de mortalité ou taux de moustiques morts après exposition à un traitement insecticide. Cependant, il est difficile de déterminer le rôle des facteurs extrinsèques tels que le nombre et le mode de lavages, la durée de l'utilisation, la nature du support, etc., sur la persistance de l'efficacité des insecticides. De ce fait, la démarche statistique est incontournable.
About the author
Hermine Lore NGUENA NGUEFACK, née à Bafoussam-Cameroun, est titulaire d'un Master en Statistique Appliquée. Elle poursuit actuellement ses études de PhD (Philosophiæ Doctor) en Biostatistiques entre la France et le Cameroun. Elle a, à cet effet, obtenu une bourse d'études en alternance 2012-2014 de l'Ambassade de France au Cameroun.
