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Dès leurs indépendances, les pays d'Afrique subsaharienne ont reconnu le rôle potentiel du capital humain dont la formation est rendue possible par une politique d'éducation appropriée. Dans le cas du Burkina Faso, un effort remarquable a été fait de la part de l'État depuis les années 1970 même si aujourd'hui nombre de spécialistes sont d'opinion que le système d'éducation burkinabè n'est pas efficace et adapté. Cette étude, conduite au plan théorique et au plan empirique comprend trois chapitres. Le premier chapitre passe en revue les origines et le développement de la théorie du capital humain dans son étude de la relation éducation et croissance économique. A la suite, le second chapitre présente au plan purement théorique la relation éducation et croissance économique ainsi que les principales théories rivales de la théorie du capital humain. Le troisième et dernier chapitre présente le modèle de Denison (1964) que nous avons testé à partir de données sur le Burkina Faso, pour mesurer la contribution de l'éducation formelle à la croissance et au développement. L'analyse économétrique suggère une corrélation positive entre l'éducation et la croissance économique au Burkina Faso
About the author
Manegawindin Jean Edmond ZIDA est un économiste titulaire d'un diplôme d'études approfondies(DEA)en économie, option ressources humaines(éducation, santé, emploi, pauvreté).Les domaines d'activités ou sujets sur lesquels il a travaillé en qualité de personne ressource sont les services sociaux de base et le suivi/évaluation orienté résultats.
