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Quel est le point commun entre la fondation
de l'acteur Leonardo DiCaprio, l'université de Glasgow,
la ville de San Francisco, le quotidien britannique
The Guardian ou encore la Fondation Rockefeller
Brothers ? Ces institutions ont décidé de mettre
un terme à leurs investissements dans le secteur
des combustibles fossiles. Elles rejoignent ainsi
le mouvement pour le désinvestissement, aux côtés
de quatre cents autres acteurs ayant renoncé
à soutenir les projets les plus néfastes pour le climat.
Lancée en 2012, cette campagne repose sur une idée
simple : si nous voulons maintenir le réchauffement
global sous la barre des 2°C, nous devons laisser
80 % des combustibles fossiles dans le sous-sol.
Pour cela, il faut donc sensibiliser, sinon contraindre,
les investisseurs et les inciter à rediriger leurs capitaux
vers des solutions durables pour soutenir la transition
vers un futur 100 % renouvelable : le désinvestissement
est une nécessité climatique, un impératif éthique,
un choix financier raisonnable et une revendication
démocratique.
Nicolas Haeringer présente les principaux arguments
en faveur du désinvestissement et montre quels sont
les outils à développer pour porter cet engagement
auprès des décideurs français.