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En s'appropriant les principes de responsabilité de protéger et de maintien de la paix, l'Union africaine confirme la dynamique nouvelle du régionalisme africain résolument orienté vers les préoccupations sécuritaires du continent. De ces préoccupations le Conseil de paix et de sécurité qu'elle institue trouve tout son fondement et sa pertinence. Cette étude s'intéresse au rôle de cet organe dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits en Afrique. Cette étude s'articule autour de trois points. D'abord, il est question d'étudier l'originalité institutionnelle du CPS par rapport à ses devanciers dont la sclérose était devenue un secret de polichinelle. De ce fait, nous avons établi la généalogie de l'institutionnalisation de cet outil précieux dans la pacification des relations internationales africaines et les principales dynamiques de partenariat à l'oeuvre. Ensuite, nous verrons les réactions du CPS à l'épreuve des faits conflictuels d'un continent soumis à de nerveuses tribulations et en proie aux cycles infernaux de violences. Nous avons orienté notre recherche in fine vers la proposition concrète de solutions pour sortir de l'impasse et de l'immobilisme.
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Diplômé des Universités Gaston Berger de Saint-Louis et Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, Bandiougou Konaté prépare un doctorat sur la paix et la sécurité en Afrique et s'intéresse particulièrement aux conflits asymétriques.
