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Les activités humaines endommagent l'environnement par accident ou de manière chronique. L'écotoxicologie a pour but d'analyser les effets des polluants sur les écosystèmes, l'impact des xénobiotiques sur les êtres vivants pouvant être évalué à différents niveaux, à l'échelle moléculaire, subcellulaire, cellulaire, individuelle et populationnelle. Les expériences réalisées au cours de ce travail ont pour but d'évaluer, à l'aide " d'indicateurs moléculaires " (voie des MAP kinases et apoptose), l'effet de deux types de polluants, le tributylétain (TBT) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), sur deux espèces cibles (moule et éponge) qui vivent dans des biotopes différents mais qui ont en commun leur sédentarité et une capacité importante de filtration de l'eau, donc de bioaccumulation de xénobiotiques, en utilisant une double approche expérimentale (conditions contrôlées et situation naturelle). Ces voies de communication sont susceptibles de fournir des informations permettant, non seulement de comprendre les effets des polluants sur les organismes marins, mais également de prédire les réponses à des mélanges complexes de contaminants.
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Titulaire d'un doctorat en Sciences de la vie (2009), Amélie Châtel est actuellement Maître de conférences en Ecotoxicologie à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers.
