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Exceptionnel !
L’horrible histoire de Paul Sheldon… très longtemps avant qu’on ne découvre le Sheldon de "Big Bang Theory" ! Je ne peux m’empêcher de faire ce clin d’œil, vu que ce prénom a été très popularisé par ce personnage geek et asocial, mais hilarant.
En général, je tente de lire un livre avant de voir le film. J’avais tenté de faire pareil pour la Ligne Verte. Il est rare de ne pas être déçu par un film. Le premier qui me vient à l’esprit est régulièrement est Of Mice and Men/Des Souris et des Hommes de John Steinbeck. J'ai adoré ce livre et j’ai adoré le film avec John Malkovich & Gary Sinise réalisé par l'excellent Sinise, lui-même !
Rob Reiner a adapté Misery (1990) au cinéma.
Oui ! Rob Reiner qui avait aussi déjà adapté Stand by Me (1986) du même auteur et c’était aussi un coup de maître. Rob Reiner qui a fait un fabuleux film avec un casting formidable (Tom Cruise, Jack Nicholson, Demi Moore, Kiefer Sutherland, Kevin Bacon et Kevin Pollak) intitulé A Few Good Men/Des hommes d'honneur (1992). Rob Reiner qui a fait The Princess Bride (1987) qui est sans doute devenu un film culte. Et enfin Rob Reiner qui a fait le chef-d’œuvre The Bucket List/Sans plus attendre (2007) avec The Bucket List (2007), mais aussi This is Spinal Tap (1984) dans lequel il tient un grand rôle.
Le film Misery est formidable et très fidèle. Kathy Bates et James Caan sont un duo de choc dans ce face à face terrifiant et mortel.
Misery est le seul livre, à ce jour, qui m’ait paralysé et fait transpirer de peur. Sans monstres, ni fantômes, Stephen King, au sommet de sa puissance, nous enferme ici dans le plus terrifiant huis clos que l'on puisse imaginer. D’ailleurs, je me souviens encore de la scène : le personnage principal est sur une chaise roulante en train de se diriger vers chaque porte qui est formée à clé. Et ce pendant que le danger guette et revient sur ses pas…
À noter que Firestarter, de son côté, est le seul livre qui m'ait fait pleurer comme une madeleine. J'avais dû poser le livre un moment avant de pouvoir le reprendre et de le terminer.
L’histoire démarre vite et fort. L’horreur et la terreur sont présents tout du long.
Stephen King a fait quelque chose qui, à lui seul, mérite le statut de chef-d’œuvre : pendant que l'écrivain, héros du livre, ne cesse d’écrire, certaines lettres de sa machine à écrire tombent sous le coup de l’usure. Du coup, l’auteur doit écrire certaines lettres à la main. Et en lisant ces lignes, on a vraiment l’impression que l’auteur a pris le temps et la peine d’écrire ces lettres à la main. Je n’en reviens toujours pas quand j’y repense.
C’est toujours intéressant de voir les différences entre livre et film. Un membre du corps peut se faire briser dans un film, alors qu’il se fait couper dans le livre. Un jeune personnage peut pleurer dans le film (comme dans la Ligne Verte), alors que dans le livre, c’est le plus âgé qui verse des larmes. Des points de vue différents toujours intéressants.
Non, je n’ai rien à rajouter !
Je pense que vous pouvez aisément ressentir mon amour pour ce livre, pour le film et pour cette histoire en général. Ce n’est pas un amour joyeux dont je pourrais parler tous les jours, ni même dans lequel je pourrais plonger trop souvent, mais c’est de l’amour admiratif devant tant de talent et d’imagination doublé d’un vrai savoir et pouvoir narratif. Et aucun professeur de littérature ne pourrait nier ça, aujourd’hui !
Ce livre m'a aussi encouragé à écrire, écrire beaucoup. Écrire pour libérer mes maux, écrire pour oublier la douleur, écrire pour ceux qui ne le font pas, écrire pour passer des messages importants et partager avec les autres... ou simplement se libérer d'un immense poids.
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