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Jusqu'en 1970, les seuls politiques enregistrées au niveau de l'intervention de l'Etat, ont résidé dans le fait de démolir l'habitat rudimentaire et de refouler les habitants vers leurs propres lieux d'origines. L'onérosité du programme et la charge démographique de la ville de Tunis, ont rendu impossible à l'Etat de poursuivre cette tendance. L'échec de cette politique, a mis l'Etat face à l'application d'un autre programme lancé vers la fin des années 1970 et qui a consisté à réhabiliter les quartiers populaires pour qu'ils soient compatibles avec les modes de vies. Cette politique a été mise en place pour 8 communes, notamment Tunis. Généralement, jusqu'aux années 1970, l'expérience tunisienne en matière de planification urbaine était souvent caractérisée par ces timides prescriptions. Les engagements de l'aménagement tunisien ont été autour d'une volonté de résoudre les problèmes liés à l'étalement spatial des villes et à l'habitat spontané. Aucun effort n'a été épargné par l'Etat pour résoudre les problèmes urbains de Tunis, mais l'inefficacité des moyens et l'onérosité des programmes qui ont été lancés, ont rendu difficile l'application d'une telle mesure.
About the author
Abdelhamid Hagui est un docteur en urbanisme, aménagement et dynamique des espaces de l¿université de Paris-Sorbonne. Il est un spécialiste du phénomène urbain des grandes villes du monde arabe et de l¿évaluation des grands projets d'urbanisme.
