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La Révolution des roses et la Révolution orange se sont déroulées respectivement en 2003 en Géorgie et en 2004 en Ukraine. Si une année les sépare, elles ne constituent pas moins la manifestation des forces politiques à l'oeuvre dans ces anciennes Républiques socialistes soviétiques et y révèlent l'existence d'une contestation populaire du pouvoir en place. Une lecture à la fois historique, sociologique et politique, permet d'appréhender le développement complexe de ces sociétés et pousse à s'intéresser aux relations entre la Russie et son étranger-proche. Quel est le poids de l'héritage communiste, de l'impérialisme tsariste et des élans nationalistes contemporains dans le développement des mouvements contestataires ? Quels en sont les déclencheurs ? L'observation comparée des événements au travers de l'expression de la Rue permet de mettre en lumière les perceptions des individus et la façon dont ils se réapproprient l'espace public. Ce travail invite à étudier la recomposition des sociétés postsoviétiques, des modes de contestation organisée naissant ou établis dans l'espace constitué par l'ancien Bloc de l'Est et le poids d'éventuels acteurs sous-jacents dans ces mouvements.
About the author
Thomas Feron possède un master en sciences politiques et relations internationales. Après s'être spécialisé dans l'ère post-soviétique, son parcours l'a mené vers le journalisme et la communication. Il s'est ensuite formé au marketing et exerce aujourd'hui ses compétences dans le secteur non-marchand et en tant que consultant.
