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À travers tous ses poèmes, notre poète incarne l'avenir juché sur ses rêves, ses illusions et surtout sa grande espérance, dans la beauté des choses simples et belles. Il nous offre dans cette longue floraison de poèmes, son bel hymne à la vie éternellement jeune, authentiquement vrai.
Jean-Baptiste Giovannoli est un pur théoricien de la poésie. C'est un poète né. Il a publié de nombreux recueils tous laurés, des romans, des pamphlets.
Le prix Verlaine décerné en 1987, l'honorable Prix en 2001 de l'Académie de Marseille, ainsi que le Prix de l'Académie Internationale de Lutèce, en 2005 à Paris, viennent couronner plus de vingt années d'écriture.
Nous avons là, un authentique et grand poète, non point de ces poètes évanescents, « aigles de pays plat » comme aurait pensé Brel, qui couvrent leur nudité de banalités bien affligeantes ou d'un hermétisme profond le néant de Montherlant, le talent en moins.
Enfin je terminerai par ce qui me semble être l'essentiel après lecture de cette somme : le retour à la simplicité du coeur de la vie. Retrouvez pour finir le moindre sourire d'un enfant qui nous enchante parce que, en toile de fond, la poésie de Jean-Baptiste Giovannoli, c'est tout cela. C'est le cri d'un enfant qui nous appelle et qui nous dit ce que le sage Litaipo chantait : « Emmène-moi vers les beaux matins qui tardent ».
