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Lors de son procès Jacob revendique haut et clair Le droit
pour les pauvres de voler les riches.
Bien que n'ayant jamais tué personne (Pour cela et pour le reste
il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son Arsène Lupin)
il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction
toute la Guyane et l'enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont
huit ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder
sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l'administration
pénitentiaire.
De retour en France en 1928 il s'installera comme marchand
forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera d'avoir
fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne
voulant pas connaître les affres de la vieillesse, il se suicidera
en laissant un petit mot : «linge lessivé, rincé, séché, mais
pas repassé. J'ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres
de rosé à côté de la panetière. A votre santé !».
Ce livre d'Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit
de nombreuses rencontres et discussions avec Jacob.
De ce fait, c'est un des meilleurs livres écrits sur
Alexandre Marius Jacob.