Read more
Avec un budget de 1,3 MdEuros et 15 600 agents, le service de santé des armées
déploie, en toutes circonstances, au plus près des soldats, des médecins
et infirmiers pour leur garantir des soins de qualité et, s'ils sont blessés,
les meilleures chances de survie en préservant leur intégrité physique.
La Cour des comptes porte un regard d'ensemble sur la façon dont le
service de santé s'organise pour assurer cette mission fondamentale et
analyse en particulier le recrutement, la formation initiale et la gestion des
1 900 médecins et 4 500 infirmiers militaires. Elle examine la capacité du
service de santé des armées à remplir conjointement sa mission régalienne
de défense et sa mission publique de santé.
Dans ce rapport, la juridiction porte une appréciation sur le soutien
médical apporté aux troupes engagées dans les opérations extérieures,
sur son adaptation à l'évolution des conflits, à travers notamment
l'examen des capacités de transport des blessés, de la coopération avec
les alliés et de l'aide apportée aux populations locales. Elle examine la
préparation opérationnelle des médecins présents dans les unités en
analysant leur activité de soins et leur implication dans la médecine
d'urgence.
Enfin, depuis la fin des années 90, une nouvelle stratégie hospitalière a été
définie, qui repose sur neuf hôpitaux d'instruction des armées, représentant
au total 2 700 lits, dont l'activité est civile à plus de 90 %.
La Cour présente donc dans ce rapport, à la lumière des autres options
d'organisation retenues par l'Allemagne ou le Royaume-Uni, le bilan de
la participation des hôpitaux militaires au dispositif public de santé et
l'impact financier de leur fonctionnement pour le budget de la défense.