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Aucune métropole ne peut disputer à Paris le titre de capitale mondiale de
l'espionnage ; au bas mot, 20 000 agents secrets, français et étrangers, y
grouilleraient en temps de paix ! Depuis au moins un siècle, la guerre de l'ombre
est sans merci.
Guerre froide, décolonisation, intrigues diplomatiques, batailles économiques,
secrets d'alcôve... attirent comme des aimants les espions du monde entier. Sous
l'oeil avisé de la DGSE et de la DST - puis de la DCRI -, agents du KGB - puis du SVR -, du MI6,
du Mossad, de la CIA, du Guoanbu chinois ou de la Vevak iranienne se taillent des croupières
entre la place de la Défense et la porte de Vincennes. Dans tout Paris s'épient, se recrutent,
coopèrent ou s'affrontent barbouzes de tous poils. Et des deux sexes...
Le panorama des services secrets se dessine. Chacun son secteur. Le renseignement militaire
au ministère de la Défense et la DGSE dans le 19e. Les assassinats du monde arabo-musulman
au Quartier latin. Les espions indiens et Tigres tamouls gare du Nord. La guerre des Balkans
dans le 11e. Les «tontons flingueurs» chinois dans le 13e... Les 8e et 16e arrondissements
des ambassades emportent la part du lion.
Quartier par quartier, Roger Faligot trace, pour la première fois, l'étonnante cartographie des
services de l'ombre dans la Ville lumière.