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«Peindre, dessiner, écrire, fut-ce de manière malhabile, avec le sable
du temps».
Avec Cet envers du temps, Raphaël Aubert nous donne un nouveau
volume de son Journal. On y retrouve ce qui avait conquis les
lecteurs de Chronique des treize lunes, en 2009. Une attention
extrême aux êtres et aux choses.
En témoin toujours fraternel et passionné, Raphaël Aubert, une
fois encore, tente de dérouler le grand récit du monde. Le sien,
qui est aussi le nôtre. Il y convoque ses admirations ; il nous communique
sa passion pour les écrivains et les artistes qu'il révère.
On y croise André Malraux, Louis Aragon, Philippe Jaccottet,
Pablo Picasso. On suit l'auteur à Venise, à Paris et dans le Midi.
Raphaël Aubert nous fait partager ce qui l'aide à vivre, l'écriture
et l'art, la nature et les animaux. Ecrire pour Raphaël Aubert,
c'est toujours aller au-delà des apparences afin de donner sens au
monde et à l'aventure de vivre.
«L'écriture journalière tient la mort à distance, c'est sa grande
force, et stimule le désir de vivre. Ce sont les plus belles pages de
ce Journal dont on sent l'enjeu essentiel» (Jean-Michel Olivier à
propos de Chronique des treize lunes). Réflexion qui s'applique plus
que jamais ici, à Cet envers du temps.