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La stimulation des noyaux sous-thalamiques (NST) est actuellement reconnue comme étant le traitement de choix dans les formes sévères et dopa-sensibles de la maladie de Parkinson (MP). Les suites de cette intervention peuvent cependant être délicates en raison de manifestations psychiatriques, le plus souvent précoces et transitoires. Une étude prospective sur six mois a été menée au CHU de Nancy. L''objectif était d''étudier, chez des patients parkinsoniens, la survenue de troubles psychiatriques après stimulation sous- thalamique bilatérale. Huit patients opérés de façon consécutive ont été rencontrés avant et après l''intervention pour des évaluations cliniques et la passation d''échelles. Plusieurs types de problèmes ont été observés après l''intervention: deux cas d''apathie, un cas d''hyperréactivité émotionnelle, un cas d''agoraphobie et un cas de dépression. De plus, l''adaptation sociale ne s''est pas améliorée chez l''ensemble des patients, même lorsqu''une nette amélioration du handicap moteur était observée. Une prise en charge psychothérapique préopératoire pourrait contribuer à améliorer l''adaptation sociale des patients après l''intervention.
About the author
François Bourgognon est docteur en médecine, spécialisé en psychiatrie. De 2007 à 2009, il a été assistant chef de clinique au CHU de Nancy et il s''est investi dans des projets de recherche associant neurologues et psychiatres. Il est notamment à l''origine d''un PHRC national accepté en 2008. Il exerce désormais en libéral à Toulon.
