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L'objet musical, à la fin des années 1950, désigne aussi bien l'objet disque que le chanteur, la maison de production, ou encore les instruments de musique. Ces quelques facteurs en mutation nécessitent pour la télévision d'alors un certain nombre de concessions vis-à-vis de la programmation culturelle. Plusieurs programmes sur l'actualité musicale sont sur le "banc d'essai". L'objectif est simple : il faut montrer et transmettre une certaine culture discographique, sans pour autant se laisser embrigader dans le conformisme d'émissions de promotion et de célébration de figures reconnues. Comment la télévision de la fin des années 1950 considère-t-elle cette pratique culturelle ? L'émission Discorama s'impose durant plus d'une décennie dans les grilles de programmes de la télévision française des Trente Glorieuses. Etudier cette singulière émission revient à interroger les rapports entre l'industrie culturelle du disque et la musique à la télévision. Discorama se distingue des autres programmes de variétés, en mélangeant les disciplines culturelles et les genres musicaux dans un souci pédagogique de promouvoir une musique pour tous.
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Diplômée d'un Master Recherche Histoire et Audiovisuel à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Morgane Bigault est actuellement photographe indépendante au Royaume-Uni.
