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Notre enfance au Pays Basque
Pendant la guerre, le Pays basque est coupé en deux : le
littoral est sous l'autorité des troupes d'occupation tandis
qu'une partie de l'intérieur est en zone libre. La frontière
passe par Arnéguy. La vie est dure dans les campagnes.
Mais le travail ne fait pas peur. Et on ne manque de rien :
chaque ferme a son troupeau, ses volailles, ses ruches
et sa vigne. Le jour du tue-cochon est une fête ! Dans les
années 1950, le pays prospère avec les usines de chaussures
à Hasparren, de sandales à Mauléon, la fonderie
de Mousserolles, les Forges de l'Adour, les conserveries
de Ciboure... Les salles de bain arrivent dans les maisons,
puis réfrigérateur, radio, téléphone et télévision. Les premières
voitures remplacent charrettes et vélos sur les
routes. La côte connaît de nouveau l'affluence du début
du siècle : les touristes reviennent à Biarritz, Hendaye ou Saint-Jean-de-Luz. On découvre
le surf, rapporté des États-Unis, qui arrive par le même avion que le cousin émigré en
visite au pays. Jean Dauger joue à Bayonne et contribue à la notoriété du rugby. Mais surtout,
on pratique la pelote dans les trinquets, sur les frontons qui, comme les églises, sont au
coeur de tous les villages. Comme la religion et la mythologie, elle fait partie de la culture
basque. Et quelle que soit la saison, on ne perd aucune occasion pour se retrouver et
chanter, danser et jouer au Mus ! Avec ce livre, vous retrouverez ce que l'haize hegoa
(le vent du Sud) n'a pu chasser : des souvenirs du Pays basque de votre enfance.
La région de notre enfance est unique au monde !
Avec ce livre, retrouvez vos premières
années dans le lieu qui vous a vu grandir.
Née au Pays basque, Stéphanie Duval connaît bien sa
région. Grâce à plusieurs témoignages, elle nous raconte
ce que signifie naître et grandir au Pays basque pendant les années 1940-1950