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Le recours aux antirétroviraux de plus en plus efficaces a permis de réduire considérablement le risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant au Rwanda. Cependant, la transmission pendant l'allaitement risquerait de réduire les efforts de prévention anté et périnatale. Éviter le lait maternel s'est avéré difficile à mettre en pratique et surtout dangereux pour la survie de l'enfant. Pour répondre à ce défi et atteindre l'élimination virtuelle du VIH pédiatrique d'ici 2015, l'option B des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé a été initiée. Elle permet de commencer la prophylaxie dès les premières semaines de grossesse et de continuer aussi longtemps que l'enfant est allaité. Cette nouvelle approche est plus efficace, mais paraît beaucoup plus coûteuse et surtout difficile à mettre en uvre. L'élimination virtuelle ne pourra être atteinte que si toutes les composantes du protocole de prévention sont mises en place et à leur niveau optimal de couverture. La planification familiale devrait prendre une place primordiale et une augmentation des ressources humaines serait nécessaire.
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Médecin spécialisé en santé publique (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, Belgique) avec une longue expérience en prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les pays à ressources limitées.
