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En 1793 et 1794, en vertu de l'implacable loi des suspects, près de 7 000 personnes sont incarcérées dans
les prisons parisiennes. Jugées par le tribunal révolutionnaire, beaucoup seront exécutées.
En dépouillant les archives de Fouquier-Tinville, Olivier Blanc a mis la main sur nombre de lettres inédites, celles que les condamnés à mort de l'an II écrivirent à leurs proches avant de grimper dans la charrette qui les menait à l'échafaud. Griffonnés à la hâte dans l'angoisse ou l'hébétude des dernières heures, ces billets d'adieu ne parvinrent jamais à leurs destinataires, car interceptés par l'administration pénitentiaire de la Terreur.
À travers les lignes de ces personnages anonymes ou célèbres - on lira ici les derniers mots d'Olympe de Gouges, de Marie-Antoinette ou de Charlotte Corday - percent tout à tour résignation, courage, rancoeur, désespoir, peur.
« Un livre admirable. »
Pierre Chaunu, Le Figaro
« Olivier Blanc commente avec beaucoup d'intelligence et de sobriété ces textes qui n'ont pas leur pareil. »
Angelo Rinaldi, L'Express
« Une anthologie poignante. Ce florilège de la Terreur est précédé d'une excellente étude des prisons révolutionnaires. »
Le Figaro Magazine