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Nos forces aériennes en Opex
Un demi-siècle d'interventions extérieures
Le général Forget nous montre pourquoi et comment nos foires aériennes ont joue un rôle de plus en plus marquant dans la conduite de notre stratégie d'intervention extérieure, une stratégie née au lendemain de la grande décolonisation des années 1960 et dont la dimension s'est encore accrue avec la fin de la guerre froide. Il souligne l'impact des progrès techniques sur les capacités de projection rapide et lointaine de forces et de puissance des moyens aériens, capacités essentielles dans un monde instable et incertain. À ces raisons techniques s'ajoute l'expérience incomparable acquise en un demi-siècle d'interventions par l'Armée de l'Air bien sûr mais aussi par l'Aéronavale et l'Alat, interventions évoquées tout au long du livre dont elles constituent la trame.
S'il souligne les points forts de ces forces, dont le niveau technologique des matériels et la qualité des personnels qui les servent les situent au premier rang des forces aériennes dans le monde, le général Forget n'en analyse pas moins les faiblesses. H relève les lacunes constatées dans certains domaines - les drones par exemple et certains armements classiques - et les insuffisances dans d'autres comme c'est aujourd'hui le cas pour le format de notre aviation de combat, les capacités de notre aviation de transport et le vieillissement de nos avions ravitailleurs. Dans le contexte financier très difficile que l'on sait, l'auteur en vient à évoquer les cadres d'action de nos forces aériennes sans oublier le cadre national souvent trop vite occulté, notamment en ce qui concerne la diplomatie aérienne dont il rappelle l'importance.
