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Avec un taux de natalité parmi les plus bas au monde, certaines régions du Québec connaissent un problème concret de perte nette du nombre de jeunes vivant en périphérie des grandes villes. Les conséquences y sont multiples: manque d'employés qualifiés, diminution de services, territoires passifs, etc. Toutefois, ce phénomène semble répandu dans de nombreux pays de l'OCDE selon des variables assez similaires, liées à l'attirance de la grande ville, notamment. Les zones périphériques de ces différents pays prennent toutes sortes d'initiatives pour contrer le phénomène et/ou les effets qui en découlent, initiatives qui peuvent être semblables ou différentes de celles du Québec. Nous présentons ici non seulement une image du phénomène migratoire en lui-même, mais nous analysons également les perceptions des acteurs locaux qui tentent, par différents moyens, d'attirer et faire revenir les jeunes sur leur territoire. Nous avons comparé deux régions présentant des similitudes, soit la Bourgogne (France) et le Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec). Il sera question des différentes stratégies de rétention des jeunes, de retour des jeunes migrés et d'établissement de néoruraux.
About the author
Détentrice d'un baccalauréat en administration des affaires de l'Université Laval à Québec, d'une maîtrise en administration publique internationale de l'École nationale d'administration publique à Montréal, elle complète un doctorat en développement régional à l'Université du Québec à Rimouski qui porte sur le rôle de la culture en région.
