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La période des moteurs turbo, entamée en 1983 par le duel des écuries Renault et Brabham-BMW dominant les Grands Prix, s'est achevée à la fin de 1988. Six saisons d'intenses progrès dans le domaine de la suralimentation aboutirent à porter la puissance des F1 à parfois plus de 1 000 chevaux.
La Fédération internationale limita la consommation, puis la pression de suralimentation. Mais les motoristes allemands (BMW, Porsche), japonais (Honda), italiens (Ferrari, Alfa Romeo), anglais (Cosworth, Hart) et français (Renault) trouvaient toujours de nouveaux moyens pour progresser. Les meilleurs pilotes de cette période furent Niki Lauda, Nelson Piquet, Alain Prost et Ayrton Senna. Ce dernier réussit des prouesses inoubliables dans l'exercice très particulier des qualifications, tant sur des Lotus-Renault en 1985 et 1986, que sur les superbes McLaren-Honda de 1988. Parmi les grands moments de cette période, on citera la victoire d'Alain Prost au Championnat du monde 1986 lorsqu'il vint à bout des très performantes Williams-Honda, de Nelson Piquet et de Nigel Mansell à l'issue d'un final d'anthologie sur le circuit d'Adelaïde en Australie. Le duel Senna-Prast de 1988 souleva un intérêt passionné, (...) période par une issue d'une intensité (...) rarement atteinte précédemment.
