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Confronté à des cultures différentes et à la multiplicité de phénomènes nouveaux au niveau mondial, le management anglo-saxon est remis en question.
Le succès des entreprises s'explique cependant par l'interaction d'un ensemble complexe de facteurs internes et non plus par leur seul positionnement. L'entrepreneuriat cède la place à l'intrapreneuriat.
Pour aider à mieux comprendre cette évolution, les spécificités historiques du management anglo-saxon et son enracinement sociologique, politique, philosophique et religieux sont mis en évidence, sans oublier l'étude des termes encore flous de «manager», «gestionnaire», «entrepreneur»...
Les auteurs se livrent à une relecture de la responsabilité sociale des chefs d'entreprise. Le grand nombre de disciplines en cause nécessite la modélisation de l'action organisée. De l'analyse des discours managériaux ou du post-modernisme appliqué à la gestion ressort l'ambivalence d'un management marqué par l'esprit scientifique et l'humanisme.
Une approche intégrative socio-économique encore peu présente dans le management anglo-saxon pourrait limiter les effets pervers d'une technologie envahissante.
Par sa démarche transdisciplinaire, ce livre démontre que le management reste toujours affaire d'imagination et d'innovation et non seulement de méthodes ou de formules.
