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Les doigts dans la tête
Le Grat, c'est le Groupe de Résistance Au Travail, tu vois ? Ah, ça me botte, ça ! je crois que je vais commencer à résister, pas vrai ?
Chris, Léon, Rosette et Liv sont barricadés dans une chambre de bonne. Ils mangent ensemble, dorment dans le même lit, rédigent des tracts. Entre ces quatre murs, ils réinventent le monde.
Parce que Chris, boulanger en lutte contre l'exploitation patronale, se bat pour obtenir ses indemnités de licenciement. Parce que Rosette est dévouée à sa cause et à cet amour, fou, éperdu, loin de son foyer de jeunes travailleurs. Parce que la belle Liv, jeune Suédoise rencontrée dans un bar, a des idées fantastiques sur la libération sexuelle et la liberté tout court. Tous ont envie de l'embrasser, de la suivre sur les routes, de la retenir. Parce que Léon, Léon de la Tour penchée de la Cheville déboîtée, est le plus grand poète des chambres de bonne, le spécialiste des coups cassés et des pensées loufoques. Parce que, entre eux, les histoires d'amour et d'amitié se croisent, se cherchent, se heurtent, sans retenue.
Ils ont les poches vides, la tête pleine, les doigts en mouvement. Mais derrière leur porte, le monde les guette.
L'intégralité du scénario. Un cahier iconographique. La fabrique du film avec des documents inédits concernant les étapes de la création. Une analyse de séquence. Un entretien avec Jacques Doillon. Une nouvelle d'un écrivain autour du film.
