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Cette histoire s'ouvre dans l'enthousiasme et le sang de
la libération de Paris. Elle mêle les attentes des premiers
«beaux jours» après cinq années terribles, la fureur des
règlements de comptes, les arrangements quotidiens
pour survivre, les débuts d'une lutte idéologique et politique
entre Français, Britanniques, Américains et
Soviétiques via le PCF.
Sur cette toile de fond où se côtoient la hantise d'une guerre
mondiale, celle d'une révolution sociale et l'ardeur d'une
renaissance, Paris connaît une sorte d'«été indien». La
capitale redevient le centre d'une vie intellectuelle et artistique
mondiale, le point de ralliement d'une nouvelle
génération, tandis que les salons, la vie mondaine et les
dîners diplomatiques déploient leurs fastes. Entre 1944 et
1949, Paris, par ces contrastes mêmes, n'a jamais mieux
mérité son surnom de «Ville lumière».
Avec son flair pour trouver des archives inédites et des
témoignages, son souci du détail qui le pousse dans les
beaux quartiers, les quartiers populaires et dans les
palais de la République, Antony Beevor, brillamment
secondé par Artemis Cooper, brosse la fresque de ce
quinquennat hors du commun.